Pauline Sales

C’est la fête. La mère de Tine, Hermia, et le père de Robin, Lysandre, se marient, c’est la recomposition de leur famille.
Robin et Tine ne sont pas frères et sœurs, ils ne se sont pas choisis, d’ailleurs ils ne s’aiment pas, ils se retrouvent là parce que leurs parents respectifs ont divorcé.

Tine et Robin n’ont pas le cœur à la fête, cette capacité qu’ont leurs parents d’aimer plusieurs fois les désole.

Quelques jours plus tôt, Tine a rencontré Cupidon sur un quai de RER en allant chez l’orthodontiste. Il lui a confié un pot de confiture dans lequel il a éternué. Ce pot contient la maladie de l’amour et qui le respire est instantanément contaminé.

Alors, pot de confiture en main, les deux enfants vont s’employer à démonter cette mécanique infinie d’attirance et de répulsion qui (soit disant) s’appelle l’amour. Ils vont prouver que « l’amour » ne vaut rien, que « l’amour véritable » n’existe pas, qu’il n’est que le fruit du hasard et qu’un simple philtre d’amour peut séparer en un rien de temps un couple qui vient tout juste de se jurer fidélité et amour éternel.

Et bien sur, rien ne va se passer comme prévu, ce sera le chaos, oui, mais pas celui qu’ils avaient imaginé.

Cette situation de départ nous permet de plonger tête la première dans l’œuvre de Shakespeare puisqu’une fois le plan nommé et le philtre d’amour en jeu, c’est l’intrigue du songe d’une nuit d’été qui guide la pièce, les personnages sous l’emprise du philtre, disent le texte de Shakespeare et la situation, jusqu’à la résolution, est celle de l’œuvre originale. Ici, ce sont Tine et Robin qui font office de chefs d’orchestre et remplacent les fées dans cette adaptation moderne endiablée de ce texte classique.

A partir de 10 ans | Durée : 1h30