L’héroïne de « Marius », c’est la mer.
C’est la seule qu’on ne voit jamais, mais dont on parle tout le temps, elle est là, elle est derrière, elle est à quelques mètres au bout du quai.
C’est ce port qui est là, qui est ouvert sur l’inconnu.
La mer est la symbolique de l’amour, de la vocation, de la passion, du désir de cette évasion qu’on a tous en soi, cette envie d’autre chose, de renaissance, de vivre une nouvelle vie, qui appartient à tout le monde et que tout le monde traverse à un moment donné dans sa vie…

« J’ai envie d’ailleurs, voilà ce qu’il faut dire. C’est une chose bête, une idée qui ne s’explique pas. J’ai envie d’ailleurs… Lorsque je vais sur la jetée, et que je regarde le bout du ciel, je suis déjà de l’autre côté. Si je vois un bateau sur la mer, je le sens qui me tire comme avec une corde. Ça me serre les côtes, je ne sais plus où je suis… »